dimanche 2 mars 2014

Et ça continue de plus bel avec ce blog...



 NOUVELLE PUBLICATION DE MARS 2014


Bonjour,
Je suis de retour avec le Blog. Je n'ai pas blogué depuis un an mais je reviens en force et vous promet quelques publications d'ici la fin de l'année. Je m'ennuyais de publier d'ailleurs. Vous pouvez aussi nous suivre sur notre page Facebook où d'ailleurs je met passablement d'information et je suis actif. Cliquez ici pour notre page Facebook et faite ''J'aime'' pour pouvoir nous suivre
https://www.facebook.com/PepiniereCasseNoisette

Je suis toujours en Nouvelle-Zélande jusqu'au 7 mars après un stage très instructif sur la greffe et le ''management'' d'une pépinière. Plusieurs visites de pépinières et de plantations ont été effectuées depuis le début du stage le 23 janvier. Vous trouverez bon nombre de photos sur la page Facebook de la Pépinière Casse-Noisette.

Nouvelles rapides de Casse-Noisette: Ce printemps en avril, nous accueillons notre tout premier employé ou stagiaire et nous débutons la production d'arbres greffés. Noyers noirs, noyers des Carpates, noyers du Japon et fort possiblement caryers ou hicans seront greffés en vue de la vente pour 2015. Nous essayerons aussi quelques variétés de pommiers et autre fruitiers pour s'amuser en vue de les vendre aussi. En avril, nous installerons une grande serre pour la production de boutures et semis mais je vais vous revenir avec des photos et autres détails sur la page Facebook et dans le blog. Vous pouvez aussi maintenant vous inscrire à partir de notre site web, à une Newsletter qui sera envoyée 2 à 3 fois par année selon les besoins et l'inspiration.

mercredi 10 avril 2013


L'univers des chênes indigènes et des chênes rares à découvrir

Au Québec, nous avons 4 espèces de chênes qui poussent à l’état sauvage dans le sud du Québec entre la Montérégie, au sud et jusqu’au Lac St-Jean au Nord où une petite population naturelle de chêne rouge y est présente mélangée à de l’érable à sucre dans ce qui est maintenant une réserve écologique bien gardée. Les chênes indigènes poussant sous nos latitudes sont: le chêne rouge, le chêne blanc, le chêne bicolore et le chêne à gros fruit. 

Les chênes indigènes québécois sont excellent pour enrichir votre boisé soit en naturalisation ou réimplantation ou soit pour la production de billes de bois de qualité. Deux de ces chênes québécois ne se retrouve qu'à quelques endroits au Québec. Le chêne Bicolore ou chêne bleu se rencontre à quelques endroits dans le sud de la rivière Richelieu sur l'île Noyan entre autre et le Domaine Saint-Bernard (à Châteauguay) ou des chênes bicolores bicentenaires s'y trouvent. Pour le chêne blanc qui est encore plus rare à l'état naturel, il y a Pointe-au-chêne en Outaouais et quelques endroits dans les environs d'Oka.

Voici un extrait tiré du site Internet du Ministère des Ressources naturelles...Les écosystèmes forestiers exceptionnels. 
http://www.mrn.gouv.qc.ca/laurentides/region/ecosysteme.jsp
«Il importe d’accorder un intérêt particulier aux chênaies rouges à chêne blanc situées aux abords de la rivière des Outaouais dans le secteur de Pointe-au-Chêne. Autrefois plus abondant au Québec, le chêne blanc, un bois imputrescible, a fait l’objet d’une utilisation qui a contribué à son déclin.
Bien qu’une soixantaine de sites de chêne blanc aient été recensés, la majorité de ceux-ci n’abrite que quelques arbres isolés. Des études récentes ont permis de localiser une quinzaine de peuplements forestiers abritant cette essence forestière en dominance ou en codominance. En territoire québécois, ce type de peuplement occuperait moins de 400 hectares. Cette espèce est confinée au corridor de l’Outaouais de Fort-Coulonge à Pointe-au-Chêne. Quelques individus se retrouvent aussi dans la région de Montréal et dans la vallée du Richelieu. Les plus beaux peuplements de chêne blanc sont protégés au sein du parc de la Gatineau.»
J'y reviendrai dans une future publication sur nos fameux chênes indigènes qu'il faut réimplanter...surtout le chêne Bicolore et le Blanc, qui jadis, étaient beaucoup plus nombreux.

Des chênes exotique au Québec

Au Québec, peu de gens savent qu’il nous est possible de faire pousser d’autres espèces de chênes qui sont originaires du sud de l’Ontario, du Nord-Est américain ou du Midwest américain. Ces chênes qui poussent bien dans le sud du Québec et ne craignent pas trop les froids extrêmes d’hiver sont le chêne châtaignier le chêne jaune ou à chinkapin, le chêne noir, le chêne de Shumard, le chêne à lattes, le chêne des marais, le chêne ellipsoïdal, les chêne des ours, les chênes lyre et le chêne écarlate. Il y a aussi le chêne pédonculé originaire d’Europe qui s’adapte très bien ici. La plupart des ces chênes pousseront dans la zone comprise entre la 4a et la 5b. Ils sont recommandables et pourront vous surprendre si vous décidez d’y planter du non-indigène sur votre propre terrain ou votre parcelle de plantation. Ils embelliront aussi votre terrain résidentiel.


Les image suivantes représentent ces espèces de chênes jugées exotiques pour le Québec et les Maritimes que nous pouvons faire pousser dans les zones 4a, 4b 5a et 5b.  Pépinière Casse-Noisette propose toute ces variétés...À vous de les découvrir en les implantant sur votre terrain ou à les faire découvrir aux autres. Les fiches techniques donnant entre autres renseignements, leur zone de rusticité sont disponibles sur le site de la pépinière en format PDF.



Chêne Châtaignier, Quercus prinus ou Quercus montana




Chêne des marais en automne, Quercus palustris




Chêne jaune, Quercus Muehlenbergii





Chêne pédonculé, Quercus robur




Chêne noir, Quercus velutina




Chêne écarlate, Quercus coccinea




Chêne à lattes ou à bardeau, Quercus imbricaria




Chêne des Ours, Quercus illicifolia





Chênes lyre, Quercus lyrata




Chêne ellipsoïdal, Quercus Ellipsoïdalis




Chêne de Shumard, Quercus, shumardii



La prochaine publication traitera probablement des châtaigniers d'Amérique; ces arbres autrefois majestueux devenus si rares dans l'Est de l'Amérique du Nord.





 

mercredi 13 mars 2013


Critères de sélection des variétés de noix
Cette semaine je reviens avec des informations concernant la valeur des différentes noix qu'il nous est possible de cultiver au Québec. Voici un tableau ici-bas qui donne une information cruciale qui pourrait vous aider à faire votre choix quant au type d'arbre à planter. Si vous avez peu d'espace pour cultiver des tels arbres sur votre terrain, il est intéressant de tenir compte de certains facteurs dont celui-ci: le rapport partie comestible / proportion de la coque. Il s'agit en fait d'un tableau montrant le rapport de la partie comestible nommé l'amande de chaque variété de noix, versus la proportion de la coque. Un peu plus bas dans cette publication j'expose les critères précis pour favoriser une noix au détriment d'une autre.



Moyenne de pourcentage de partie comestible (amande) pour chaque espèce d’arbres à noix comparé à la coque. 
Variété de noix
Poids de la noix
Pourcentage d’amande comestible (%)
Noyer Noir
16 à 28 g
23 à 35
Noyer Cendré
12 à 25 g
14 à 25
Noyer du Japon
5 à 9 g
24 à 35
Noyer des Carpates (grenoble)
10 à 24 g
35 à 60
Noyer de Mandchourie
17 à 18,3 g
15 à 20
Buartnut (cendré x Japon)
9 à 13 g
25 à 28
Pacane
4.5 à 7 g
45 à 55
Caryer lacinié
15 à 30 g
20 à 32
Caryer ovale
5 à 10 g
35 à 50
Aveline
1.5 à 3.6 g
20 à 50
Châtaigne hybride
5 à 14 g
80





Photo 1: morceaux de chair comestibles (amande) provenant de 2 noix de noyer noir et vue intérieure de la coque








 Photo 2: noix de caryer tomenteux montrant la texture intérieure et le rapport (coque/partie comestible). 
 À noter que la coque est très épaisse, donc le rapport est moins grand et la noix présente de légers 
 désavantages par rapport a une noix de caryer ovale par exemple où la coque est plus fine.






















J'aimerais aussi inclure dans cette publication une liste des critères de sélection des arbres à noix qui a été faite par monsieur Doug Campbell, un ardent connaisseur ontarien sur la culture des arbres à noix, un hybrideur et un passionné membre de la SONG.


Voici selon M. Campbell les critères par ordre d'importante lorsqu'on doit réfléchir sur la variété d'arbre à noix à favoriser et pour donner des idées sur l'aménagement du verger à noix: 

Critères: 
le pourcentage d'amande intérieur, la grosseur de la noix, la facilité de cassage, la qualité gustative, la productivité de l'arbre, la vigueur de l'arbre, sa structure, sa précocité en bas âge, sa productivité en pollen, la maturation hâtive de ses noix, l'apparence de la noix, la facilité de la récolte et la qualité de conservation.


Critères de sélection version améliorés par pépinière Casse-Noisette:
Pour la noix: le pourcentage d'amande, la facilité de cassage, la facilité d'extraction de la partie comestible (amande), la grosseur de la noix sans le brou, le nombre de morceaux après un premier cassage, les nombreuses caractéristiques du brou (partie extérieure de la coque qu'il faut enlever pour le séchage et conservation),noix lisse ou non, la saveur et l'apparence générale.
Pour l'arbre: la rusticité, la productivité de l'arbre, la régularité des récoltes, le début de la production, (précocité), la rapidité de mûrissement des noix, la qualité de pollinisation, le débourrement et la floraison tardifs, la résistance aux insectes et aux maladies, la longévité et la tolérance aux diverses conditions climatiques et de sols.

On conçoit que cette méthode de sélection avec ses critères plus précis est beaucoup plus adaptée de nos jours. La méthode de sélection a été amélioré et tient compte de facteurs limitatifs pour certaines espèces comme les maladies (chancre du noyer cendré, brûlure du châtaigner, vers du balanin dans les noisettes, brûlure orientale du noisetier, etc. Les évènements climatique et les sols sont des facteurs limitatifs importants aussi. Beaucoup d'arbre n'aiment pas les périodes de gel et dégel en plein janvier alors que d'autres les supportent bien. D'autres ne tolèrent pas beaucoup les verglas du fait qu'ils gardent leur feuilles à peu près tout l'hiver comme le chêne blanc et le jeunes châtaigner. D'autres n'aiment pas les conditions de sol trop humide ou trop sec. Ce n'est que quelques exemples de facteurs limitatifs que la pépinière mettra sous forme d'un tableau synthétisé lors des prochaines publications.









Photo 3: Amande intérieure de la noix du noyer du Japon qui est aussi grosse que la coque même (absent sur la photo) ce qui fait d'elle, une noix de choix pour la culture avec un très bon rapport de partie comestible / coque.





Photo 4: Noix de caryer ovale et partie intérieure comestible. À remarquer que l'épaisseur de la coque n'est pas énorme et qu'en cassant les noix du caryer ovale on obtient de bon morceau de chair.






Photo 5: Noix de noyer cendré. Remarquez que la noix présente plusieurs cavités profondes ce qui rend la tâche plus difficile lorsque vient le temps d'extirper la chair. Les cavités sont absentes de la noix du Japon et peu prononcées chez le noyer hybride. Par contre, un bon séchage permet beaucoup plus facilement d'extraire la chair de toutes noix. Prévoir au moins 4-5 mois de séchage dans un environnement naturel; (sans séchoir mécanique).



















lundi 4 mars 2013

Aujourd'hui je vous présente un tableau sur les noix que j'ai mis au point à l'aide de données trouvées sur Internet et dans mes notes personnelles.


Valeur nutritive des noix (exprimé en pourcentage)

Les données peuvent être quelque peu variables selon les sources d’information et selon que la noix est 
sèche ou fraîche.





Variété de noix
% Matières Grasses
% Protéines
% Amidon
% Minéraux
% Eau
% Calories
Noix de noyer des Carpates (grenoble)
65.21
15.23
13.71
1.05
4.07
654
Noix de noyer noir
59
24.06
9.9
1.26
4.56
618
Noix de noyer cendré
56.98 %
24.9 %
12.5 %
1.18
3.34
612
Noix de noyer de Mandchourie
Non disponible
Noix de Noyer du Japon
Non disponible
Châtaigne Européenne
1.25
1.63
44.17
0.53
52
196
Châtaigne Chinoise
1.1
4.2
49.07
0.67
43.95
224
Noisette type Aveline
60.75
14.95
16.7
1.25
5.31
628
Amande
49.42
21.22
21.67
1.03
4.7
575
Noix de Pin de Corée
68.37
13.69
13.08
1.45
2.28
673
Gland de chêne doux frais
23.86
6.15
40.75
0.65
27.9
387
Gland de chêne doux sec
31.41
8.1
53.66
0.9
5.06
509
Caryer ovale ou lacinié
64.37
12.72
18.25
1.02
2.65
657
Faine du hêtre
50
6.2
33.5
1.02
6.6
576
Noix de pacane
72
9.17
13.86
0.88
3.52
691
Noix de Cajou (Cashew)
46.35
15.31
32.69
1.39
1.7
574
Noix de Ginkgo séchées
2
10.35
72.45
1.32
12.4
348
Pistaches
45.39
20.27
27.51
1.75
3.91
562
Arachide (peanut)
47.3
26.7
47.5
1.7
2.1
615
 

Note:
La noix se distingue des autres fruits à écale et oléagineux par son contenu particulièrement élevé en acides gras polyinsaturés, principalement sous forme d’oméga-3, dont les bienfaits sur la santé cardiovasculaire sont bien démontrés. Lorsqu’on sait que le contenu en lipides de la noix ainsi que les autres principes actifs qu’elle contient apportent un lot de bienfaits sur la santé, on n’hésite plus à l’intégrer régulièrement à notre alimentation.




Que vaut une « portion » de noix?


Volume/poids

Noix déshydratées et hachées, 30 g/60 ml

Calories

194
Protéines 4,5 g
Glucides 4,1 g
Lipides 19,4 g
saturés 1,8 g
monoinsaturés 2,7 g
polyinsaturés 14,0 g
oméga-3* 2,7 g
Cholestérol 0 mg
Fibres alimentaires 2,0 g
Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2005.
*Sous forme d’acide alpha-linolénique.